Livret d’épargne populaire (LEP) : l’encours dépasse désormais les 76 milliards d’euros
Le LEP continue logiquement de collecter, encore 950 millions d’euros au mois de mars.
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Depuis 2017, via Amazon Cash, le géant du web permet aux clients qui ne peuvent ou ne souhaitent pas régler leurs achats par carte bancaire de provisionner leurs dépenses sur un compte en ligne prépayé (jusqu’à 500 dollars). Cette opération s’effectue dans les boutiques partenaires de la place de marchés. Cette première étape n’est en rien une offre bancaire réelle. Amazon souhaite aller plus loin pour proposer un réel compte bancaire à vue.
Amazon ne se lancera pas dans le métier bancaire, mais entend bien proposer une offre bancaire à ses clients, en se reposant sur un acteur existant de renom du marché. La carte bancaire Amazon, existante depuis 2002, est une étape, mais Amazon souhaite aller plus loin et proposer un compte courant à son nom. L’idée est bien de créer cet écosystème, où les vendeurs et acheteurs pourraient effectuer des transactions financières via leurs comptes bancaires labellisés Amazon, à frais fortement réduits.
Le marché naissant des néobanques, et autres [a[banques en ligne]a] doivent-ils craindre l’arrivée d’une offre bancaire Amazon en France ? Non, pas tout de suite. La complexité de la réglementation bancaire est telle que le géant d’Internet devra de fait se reposer sur un ensemble de partenaires locaux dans les grandes zones du globe. Le déploiement mondial ne sera pas si aisé que cela. En Europe, une demande de licence est nécessaire, même pour proposer les services simples de compte courant et de CB associée, comme le font la plupart des néobanques. L’ouverture obligatoire des banques en Europe, aux API bancaires dès fin 2019, permettant la récupération automatique de toutes les données bancaires d’un client, devrait néanmoins révolutionner le marché. Toutes les banques seront à même de proposer les agrégations de compte de toutes leurs concurrentes. Une opportunité pour les banques actuelles de lutter contre ces futurs comptes amazon, pour lesquels, crédits, placements et investissements seraient interdits de fait, amazon bank n’étant pas une "vraie" banque.
Selon les infos du Wall Street Journal, Amazon aurait approché en 2017 plusieurs grands établissements bancaires, dont JP Morgan et Capital One, pour proposer à ses clients un produit de type compte courant aux USA.
Amazon ciblerait en priorité ceux de ses clients qui ne sont pas bancarisés, ainsi qu’évidemment les jeunes, principale cible des banques en ligne, pour lesquels peu d’offres sont réellement disponibles sans condition de revenus. Friands de paiement en ligne, mais surtout via mobile, Amazon Bank devrait se faire fort de les proposer dès la mise en place de son service test aux USA.
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